UNE HISTOIRE DE FAMILLE
BERTRAND HAGENMÜLLER
50 mn – DCP – HD Stéréo
2015
SYNOPSIS
Le bassin d’Arcachon, ses pins, ses villas et ses longues bandes de sable. Le bassin d’Arcachon calme et apaisant, lieu de villégiature luxueux. Le bassin d’Arcachon, ses logements sociaux, ses pôles emploi débordés… Et la famille Caine qui tente de s’en sortir. Le documentaire est une immersion dans la vie de cette famille « en difficulté » se retrouvant, presque malgré elle, entourée par de nombreux professionnels du social chargés de l’aider à « devenir autonome ». Comment perçoit-on ces gens qui nous veulent du bien ? Comment se noue progressivement avec eux une relation familière, presque familiale ? Que faire de l’étiquette d'«assisté» ? Comment vivre libre et heureux malgré tout ?
C’est de cela dont Patricia, Frédéric et leurs enfants nous parlent, de leurs espoirs et leurs projets et de cette aide sociale qui se donne à eux parfois comme un soutien, parfois comme un stigmate.
PRESSE
« Un film dérangeant, rare, tendre et émouvant qui raconte, de l’intérieur, comment des parents et leurs enfants installés sur les rives du bassin d’Arcachon vivent leur statut d’assistés »
TÉMOIGNAGES
Bertrand Hagenmüller, réalisateur du film :
« En tant que sociologue et documentariste, ce film est pour moi une manière d’interroger l’action sociale en France, sa nécessité incontestable bien sûr mais aussi parfois ses incohérences, ses impuissances et son côté tentaculaire quand une seule famille se voit proposer, voire imposer une dizaine de professionnels, éducs, psy, assistant social, conseillère en économie sociale et familiale, alors même qu’elle n’a commis aucun acte délictueux et/ou de maltraitance. Il interroge aussi la manière dont la question sociale est parfois traitée sur un registre uniquement psychologique, laissant penser que tout est une histoire de trajectoire individuelle et de carences éducatives liées à un système familial défectueux en oubliant que la très grande majorité du public accompagné est constitué des catégories populaires et qu’il s’agit donc d’abord d’une question sociale ! »